Revue LUX : une nouvelle formule révolutionnaire !
Printemps d’avril pour la revue LUX. Le numéro 266 a de quoi surprendre. De 44 pages agrafées, on passe à un 72 pages, dos carré collé. Presque aucune photo d’acteur de la lumière.
Une mise en page sobre, soignée, voire haut de gamme. Enfin, des projets de mise en lumière en Europe !
Nouvelle formule de la revue LUX
La formule de LUX s’organise en 12 rubriques :
- Le flash
- Société
- Environnement
- Le flashback
- Dossier
- À la loupe
- On aime
- Lumières de ville
- Le cercle
- Who’s Who ?
- Agenda
- Carnet d’adresses
Équipe de LUX
De la direction à la production, l’équipe de LUX est exclusivement féminine. Vive les femmes ! Par ordre d’apparition dans l’ours :
- Élise Bourmeau : directrice de publication,
- Clémence Mathieu : rédactrice en chef,
- Julie Crépin : chef de projet et développement chez EPCOM, le nouvel éditeur,
- Anne Denastas : directrice artistique,
- Carmen Costa-Montal : publicité.
Trois autres plumes ont contribué à la revue : Éric Monin, Olivier Namias et Marie-Françoise Villard.
Dès l’éditorial et le sommaire, c’est d’abord la discrétion et l’élégance qui se dégagent. Nombreuses sont les brèves type communiqué. Pour lire, il y a aussi quatre articles transversaux sur deux à sept pages qui font la synthèse d’un sujet ou de réalisations. Enfin, deux interviews. A la différence de la nouvelle revue Lumières qui donne la parole à des concepteurs lumière, seuls des directeurs commerciaux sont interviewés.
Contenu selon trois angles
En bref, depuis sa création en 1928 par Joseph Wetzel, LUX a oscillé entre :
- un magazine de vulgarisation de l’éclairagisme et de la lumière en architecture,
- une revue technique du Syndicat de l’éclairage, autour de son marché,
- un quotidien associatif AFE, pour les professionnels.
Pour cette nouvelle formule, la revue n’a toujours pas tranché. Notons une nette inflexion dans l’écriture des articles vers l’industrie de l’éclairage. Tendance que l’on retrouve chez sa consœur anglaise « LUX magazine » sur 100 pages de la LIF : Lighting Industry Federation. Cependant, ce nouveau LUX est loin derrière la revue italienne D-LUX, très design, bilingue, sur 130 pages. Une référence en Europe qui parle d’architecture et de technologie de la lumière. Comment ? De manière essentiellement graphique pour les architectes et prescripteurs.
En contraste avec la mise en page assez épurée, les publicités en pleine page sont très visibles. Elles représentent 33 % de la surface des pages de la revue. Pour le confort du lecteur, il est souhaitable de les regrouper en début et fin de LUX. Beaucoup de titres professionnels adoptent ce style pour augmenter la qualité de leur publication. Mais peut-on aussi améliorer le modèle économique ?
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Vincent Laganier
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Je ne me suis pas penché sur cette nouvelle mouture mais j’aurai de toute façon beaucoup de mal à ne pas me poser de questions sur la pertinence et l’objectivité du contenu… Jusque là, on sentait énormément la griffe AFE/SdE s’extasiant d’installations de grands pontes de l’éclairage dont le regard est tout autant rétrograde que dogmatique…
Ceci dit, cet article me donne envie d’y retourner! Voyons voir!
Bonjour Quentin, avec cette nouvelle formule, qui cherche à séduire un autre lectorat que celui du petit monde de l’éclairage, LUX affirme sa volonté d’indépendance et je vous assure que je soutiens cette démarche d’en faire une revue ouverte qui ne soit pas « consanguine ». Je vous assure également que le SdE n’en tient pas les rênes, et je vous invite à les contacter (redaclux@gmail.com) si vous avez des sujets ou des réalisations de qualité dont vous souhaitez parler !
Cordialement.
Sébastien.