80 participants pour la première conférence lumière à l’ensa Nantes !
C’était le 1er mars 2012 à l’ensa Nantes, l’école nationale supérieure d’architecture de Nantes, pour la première conférence lumière. A travers des exemples de sa pratique internationale, Michael F. Rohde de L-Plan a expliqué que trois composantes sont essentielles pour obtenir du bien-être dans l’espace de travail :
- un mixage subtil d’éclairage diffus et direct,
- une bonne température de couleur de la lumière,
- un excellent rendu des couleurs des sources.
Conclusion de son exposé magistral : « l’éclairage doit respecter les besoins des individus. Autant que possible et sans éblouissement, il doit utiliser la lumière du jour. C’est la meilleure façon de faire des économies d’énergie et la plus saine des sources lumineuses pour la santé. »
Mot du directeur de l’ensa Nantes
Philippe Bataille, directeur de l’ensa Nantes, a rappelé dans son introduction que le cycle de conférences Concepteurs lumière s’inscrit :
- à la suite du colloque international « L’architecture Lumineuse au XXe siècle », organisé par le laboratoire CERMA à l’Ensa Nantes en 2009.
- en préambule de deux modules de formation continue « Conception lumière », organisés par le Pôle Atlantique en octobre 2012. Il a vivement remercié Pascale Ravilly, responsable pédagogique du Pôle Atlantique, pour sa présence.
Participants à la première conférence lumière
70 étudiants de l’ensa Nantes ont suivi la conférence de Michael F. Rohde. Une dizaine de professionnels extérieurs étaient aussi présents. Tous intéressés par le sujet de la conception lumière dans l’espace de travail et ses effets sur la santé. Au total, 80 personnes ont assisté à la conférence de Michael F. Rohde à Nantes ! Les participants ont apprécié la clarté du concepteur lumière Rohde, son sens pédagogique et son expérience professionnelle à travers le Monde.
Pour un Master Concepteur lumière
Laurent Lescop, architecte et enseignant du GERSA à l’ensa Nantes, a précisé que ces conférences et la formation continue ont pour ambition :
- la création d’un Master Concepteur lumière à l’école.
Depuis dix mois, il est en charge du projet de Master Concepteur lumière à l’école supérieure nationale d’architecture de Nantes.
Claudia Enrech, Marcel Fredefont, Bruno Suner, Nathalie Simonnot, Françis Miguet, Pascal Joanne et Daniel Siret, en 2009-2010, ont conçu un programme pédagogique du Master sur deux ans avec l’ACE :
- Association des Concepteurs Lumière et Éclairagistes en France.
Michael F. Rohde, plus tard dans la soirée, a répété au sujet d’un Master : « Ce n’a que trop tardé ! Il y a tellement de concepteurs lumière de renommée internationale venus de France ! »
Comme ailleurs en Europe, notre beau pays n’a pas encore de formation à la lumière de niveau Master… Pourtant, depuis plusieurs années déjà, l’Italie, l’Allemagne, l’Angleterre et la Suède proposent ce niveau d’étude avec succès, souvent en langue anglaise. C’est plus que nécessaire aujourd’hui en France. Pourquoi ? Pour assurer la formation initiale des étudiants à une profession passionnante qui existe depuis 25 ans !
- Quels cours ou TD parlent de lumière du jour à l’ensa Nantes aujourd’hui ?
- Qu’est-ce qui manque dans l’enseignement au regard de cette conférence ?
- Que pourriez-vous apporter à un projet de Master lumière en France ?
Approfondir le sujet
Lieu
- ENSA Nantes
- Nantes, France
Tout ça est assez intéressant, je me demandais si assister à ce genre de conférences rentre dans le DIF ? Dans la Lumière collectionner les heures est assez simple, les utiliser à des formations intéressantes bien plus compliqué…
Pour utiliser le DIF, il y a 2 formations continue Conception lumière en 2012 à Nantes. Dans la Lumière, elle peut être une bonne occasion de faire le point sur ses savoir-faire. Pour plus d’infos: https://www.lightzoomlumiere.fr/2012/03/06/formez-vous-a-la-conception-lumiere-en-france/
Pour les conférences, c’est une très bonne idée ! Le principe d’obtenir des « crédits » existent aux US lorsque l’on suit des conférences. Pourquoi pas en France ? Comment pourrais-t’on faire ?