Comparaison de DIALux evo et DIALux 4.13 en 5 points
Ne vous êtes vous jamais posé cette fameuse question… Dois-je migrer sous DIALux evo ou rester sur la version classique du logiciel ? A travers cet article, nous comparerons l’efficacité, la facilité de mise en œuvre d’une action ou commande sur les deux versions de logiciel.
Critère 1 : la performance des machines
Si vous avez l’habitude d’utiliser votre ordinateur portable (avec une configuration simple pour des tâches de traitement de texte) et que vous souhaitez basculer sur la version evo… STOP !! ou changer d’ordinateur.
La nouvelle version est très gourmande en performance. Nous avons le droit de nous poser la question si la nouvelle version evo n’a pas l’intention de réserver son software uniquement aux personnes armées et à l’aise avec l’univers de la conception 2D/3D (Autocad, 3DS Max, SketchUp…).
Critère 2 : la gestion des calques DWG
La version evo a repris les grands principes de l’importation d’un plan Autocad à sa grande sœur :
- La modification des échelles du dessin original (centimètre, mètre, kilomètre).
- La définition de l’origine de planification (coordonnées x,y,z du plan).
En revanche, elle a su améliorer la gestion du calque DWG à l’écran de travail en ajoutant la fonction « déplacer dessin« . Un outil intéressant pour recaler manuellement le plan en le superposant à son bâtiment dessiné. Très utile voire inévitable pour dessiner un bâtiment avec un plan par étage.
- Étape 1 : sélectionner l’onglet dessin pour importer un plan .dwg.
- Étape 2 : cliquer sur « importer DWG ».
- Étape 3 : une fois que le plan apparaît à l’écran, cliquer sur déplacer dessin.
- Étape 4 : sélectionner à l’écran un point de départ et un point d’arrivé pour assurer une translation du plan.
Critère 3 : la qualité des rendus
A l’origine, le logiciel est avant tout un outil technique permettant de paramétrer une étude photométrique. Nous avons longtemps critiqué la version DIALux 4.XX comme un outil pauvre sur la restitution des rendus 3D. La version evo aurait-elle pris en compte nos besoins ?
Effectivement, avec un peu de temps devant soi (voire beaucoup…), nous pouvons obtenir des rendus 3D plus réalistes et travaillés. Attention, nous conseillons fortement de travailler en deux temps :
- Étape 1 : se consacrer uniquement au projet brut (implantation des foyers, réglage, définition des surfaces de calcul…)
- Étape 2 : une fois les grandeurs photométriques atteintes, il est possible de travailler les détails (matériaux, réglage T° de couleur, objets 3D).
A titre indicatif, un calcul lancé pour un projet retail intérieur de 900m² composé de 170 luminaires et de 4 objets 3D simples importés (mobilier) a pris 16 minutes (configuration du PC : I7- 2.4 Ghz, 16 Go de RAM, Windows 7 Pro).
Critère 4 : la gestion globale d’un bâtiment
Pour étudier un projet dans sa globalité (intérieur et abord extérieur), nous étions obligés sous DIALux 4.XX de traiter deux espaces indépendants l’un de l’autre. Il n’y avait pas de possibilité, sur un même espace de travail, de basculer de l’intérieur à l’extérieur. La version evo nous invite à travailler depuis un seul espace confondu (intérieur / extérieur) par la présence de sa barre horizontale assurant aisément le basculement.
Critère 5 : l’interface graphique
Lorsque nous basculons pour la première fois sur l’interface des menus de DIAlux evo, nous pouvons être déstabilisés et bouleversés par le changement radical de la présentation des onglets.
Pour les personnes ayant l’habitude de naviguer dans l’univers de la CAO et DAO, il sera très simple de prendre en main rapidement l’interface décomposé en 4 grands onglets :
- La construction : tous les outils nécessaires à la modélisation 3D de notre environnement.
- La lumière : du choix du luminaire à son implantation et son réglage.
- Objets de calcul : les surfaces de calcul nous permettant de programmer les résultats photométriques.
- Documentation : le menu « Édition de nos résultats ».
Au final, nous préférons la logique des onglets de la version evo. Le plus dur restera de perdre petit à petit ses réflexes sous DIALux 4.XX.
Conclusion
La version DIALux evo est une version demandant des ressources plus importantes (matériels, manipulation logiciel CAO/DAO). A chaque version son application. Pour un projet simple de contrôle ou d’étude, la version DIALux 4.13 est très efficace. Lorsqu’un client souhaite une projection, un visuel de son espace, il est préférable d’adopter la version evo tout en gardant en tête que cela demandera plus de temps de travail… La dernière version du logiciel peut être un levier décisionnel pour un client final souhaitant une projection imagée.
Attention aux écarts significatifs de résultats aussi entre les deux logiciels ! Toujours pas clair de ce cote
Bonjour Lionel,
votre retour est très interessant et malheureusement vrai….
Nous avons réalisé une simulation photométrique comparative avec les deux logiciels :
– Dimension de la pièce ( 15m x 10m x 2.8m),
– même typologie de produit ( LED PANEL THORN OMEGA LED ref 3250),
– implantation rectangulaire avec encastrement plafond,
– Coefficient reflexion 70/50/20.
– même zone de mesure ( au sol ).
– même facteur de maintenance : 0.9
Conclusion : niveau d’éclairement Dialux 4.13 : 509 lux / Dialux EVO : 448 lux soit une différence de 12 %. En revanche l’uniformité reste identique.
Cela modifie du coup le curseur énergétique servant à évaluer l’efficacité lumineuse d’une installation dans un projet RT ( w/m²/100 lux).
Au final nous avons le droit de nous poser la question : » quelle version est la plus réaliste ? « . Une réponse que l’on essayera d’apporter dans un futur billet….
Il faut aussi faire attention aux facteurs de correction et facteur de maintenance, Dialux Evo malheureusement ne fait pas encore la différence entre les deux. le problème ne se pose pas quand on utilise un seul luminaire dans le projet, ou plusieurs luminaires avec les mêmes facteurs, mais dès qu’on a plusieurs luminaires, j’utilise Dialux 4
Bonjour Monsieur Laadidaoui,
Je vous remercie tout d’abord de votre commentaire et à la participation du débat ouvert sur le sujet des versions DIALux.
Effectivement DIALux EVo n’a pas encore su faciliter l’utilisation simple et unique du facteur de maintenance comme nous avons l’habitude de l’utiliser sous DIALux 4.xx.
Il en est de même sur la programmation d’un projet intérieur ( selon la norme 12464-1) ou il faut être vigilant sur le choix de l’environnement ( ex : bureau/groupe scolaire/industrie) pour définir et identifier la consigne à respecter ( grandeurs photométriques à atteindre).
DIAlux EVO n’a pas encore simplifié cela.
Bien à vous.
Merci pour ce comparatif très instructif .
Vous soulevez aussi la question de la version la plus réaliste qui peut faire hésiter à basculer vers Dialux evo.
Un autre point de comparaison concerne l’éclairage public.
Dialux evo intègre la nouvelle norme EN 13201: 2015, Part 2.3 and 5 alors que ce n’est pas le cas dans Dialux 4.
Bonjour Madelaine,
Je vous remercie pour votre commentaire. Effectivement la norme EN 13201 à évoluer aussi bien sur les critères à obtenir et la méthodologie pour la classification des voiries. Nous pouvons mettre en avant ce point fort sur DIALux EVo; cette capacité à proposer la méthodologie pour la classification des voiries selon l’évolution de la EN13201.
Bien à vous.
bonsoir
au final quelle est pour vous le meilleur choix dialux ou dialux evo
ensuite pour un débutant comme moi je dois me diriger vers lequel
merci pour votre retour
à bientot
pascal