Éclairage LED : comment mesurer le rendement lumineux ?
Rendement lumineux en éclairage LED des diodes électroluminescentes. La réflexion sur les économies d’énergie doit aller au-delà du lumen/watt et passer au lux/watt. Le service demandé de l’éclairage dans la zone désirée ne doit plus être la quantité de lumière qui sort des sources lumineuses.
Avec l’émergence des diodes de puissance, les référentiels changent en éclairage architectural comme en éclairage fonctionnel. Mais quelle unité de référence prendre pour parler d’éclairage à LED ?
Rendement lumineux, du lumen/watt au lux/watt
Avec l’augmentation des rendements, le ratio entre flux lumineux et puissance s’est imposé en lumen/watt. La LED a rapidement laissé loin derrière elle l’incandescence ou l’halogène. Elle est plus de dix fois plus efficace.
Pour promouvoir les solutions « vertes », le pouvoir législatif incite à l’utilisation des sources aux meilleurs rapports lumen/watt. Exemple : le Certificat d’économie d’énergie (CEE).
La conception lumière définit déjà des objectifs en termes de quantité d’éclairage. Mais, bientôt, il faudra passer au lux/watt, une nouvelle unité qui présente le service rendu par watt.
Photo en tête de billet : Cité Administrative d’Istres. Architectes : Paulo Dias et Michel Vallière, cabinet Atrium. Conception lumière : Atelier Roland Jéol – Photo : LEC
Billet sponsorisé par LEC.
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Contact
LECFabricant de solutions lumineuses à LED
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Équipe du projet
Lieu
- Cité Administrative - Mairie
- Istres, France
L’efficacité lumineuse peut parfaitement prendre en compte les optiques des appareils.
Vous pouvez demander aux fabricants le flux nominal (qui sera celui de la source) et/ou le flux effectif qui tiendra compte du type de réflecteur et de lentille.
Pour rappel, une courbe photométrique a toujours tenu compte des optiques des luminaires qu’ils soient équipés de LED ou de lampe halogène.
Par ailleurs, un niveau d’éclairement dépend de la distance entre l’appareils et la surface éclairée, Je ne vois donc pas comment le lux par watt pourrait être une donnée générique de renseignement sur un luminaire .
Bien sûr il y a une différence entre le flux de la source et le flux du luminaire… Mais il faut prendre en compte un paramètre supplémentaire : est-ce que le flux est projeté au bon endroit ?
En exagérant volontairement le trait, si on considère une source qui n’émet que dans une direction et si le flux est envoyé vers le ciel, l’éclairage au sol sera nul… même avec la meilleure efficacité possible que ce soit celle de la source ou du luminaire.
Le fait de focaliser la lumière dans la bonne direction est validé par l’augmentation du nombre de lux dans la zone considérée pour un projet donné. Si on veut en tirer une notion de rendement, on peut exprimer alors le lux/W.
Le niveau d’éclairement dépend évidemment de la distance entre l’appareil et la surface éclairée. La notion de lux/W permet de comparer des solutions d’éclairage sur un même projet en définissant un objectif sur une zone définie, sans besoin de notion de surface ou de distance alors. Pour permettre une généralisation de la réflexion et ainsi pouvoir comparer des sources dans l’absolu, l’unité lux.m²/W est une grandeur plus générique qu’il faut promouvoir. On ne se place plus dans le contexte du rendement d’une installation mais dans une notion de rendement d’un projecteur. Les quelques lignes de l’article ne permettaient pas de rentrer dans ce niveau de détail.
Pour des compléments d’information, merci de consulter la page https://www.lec-expert.fr/dossier/comment-mesurer-le-rendement-lumineux-d-une-installation