Lyon smart city : télégestion en éclairage public à Saint-Rambert

« La télégestion en éclairage public permet un suivi permanent de l’installation, une gestion complète en temps réel et analyse des coûts :

• indicateurs de puissance, de dérives,
• comptabilisation des pannes,
• maîtrise à distance »,

présente Catherine Rambaud, responsable marketing de Citylone.

Quartier Saint-Rambert

Pour commencer, le quartier de Saint-Rambert est loin du centre-ville de Lyon. Il est proche de l’île Barbe, située au milieu de la Saône, dans le 9ème arrondissement. Comme une bourgade à la campagne avec les champs en son cœur, le quartier combine pourtant un :

• habitat pavillonnaire, en maisons individuelles,
• habitat collectif, en appartements.

Pour introduire le sujet, Thierry Marsick, directeur de l’éclairage public de la ville de Lyon, cite son prédécesseur Antoine Bouchet : « nous avons choisi le quartier Saint-Rambert pour mettre en place la télégestion et la gestion au point lumineux sur 700 points lumineux. L’idée était de se servir de ce quartier, équipé de lampes de différentes technologies :

• sodium haute pression,
• iodures métalliques,
• LED…

comme un grand laboratoire urbain. Dans le même temps, nous avons lancé diverses consultations pour équiper des rues en LED avec gradation et explorer, sur divers sites, l’éclairage avec détection de présence« .

Télégestion en éclairage public

Selon la ville de Lyon, plusieurs souhaits se sont exprimés pour la télégestion sur ce secteur de la ville.

1. « Mettre en place un dispositif permettant de réaliser des économies sur les consommations énergétiques : variation de puissance au point lumineux ».
2. « Identifier automatiquement les pannes, les alertes et contrôler à distance, en temps réel des luminaires, individuellement et par groupe ».
3. « Choisir une solution basée sur des technologies et des protocoles de télégestion standardisés au niveau mondial, qui sont supportés par de multiples constructeurs, pour offrir une richesse fonctionnelle, une robustesse et une pérennité compatible avec la très longue durée de vie des réseaux d’éclairage public. En attendant un protocole complètement ouvert… » raconte Thierry Marsick.

Techniques utilisées

Catherine Rambaud précise que « 750 contrôleurs sont installés. Ils sont de constructeurs différents mais gérés par les mêmes contrôleurs de segment Citylone grâce à l’utilisation du même protocole de communication ouvert et interopérable LonWorks ® ». Le contrôle se fait sur 20 armoires d’éclairage public avec un serveur de supervision dédié pour la gestion quotidienne ».