Réalité augmentée, un outil au service des créateurs
Surfer sur la vague de la réalité augmentée, c’est savoir se saisir d’un bagage ludico-émotionnel pour captiver la foule. Un indice, attrapez les tous. Cette brave équipe de chasseurs de Pokémon. Brève aparté sur le phénomène actuel de Pokémon Go, où la franchise japonaise, née en 1996, réalise un rebond spectaculaire dans la remasterisation de son jeu, et ce grâce à la réalité augmentée.
Comment Pokémon Go fonctionne ?
Pour les non-initiés, Pokémon consiste en la chasse de petits monstres amicaux (pas toujours) et guillerets (pas toujours non plus), via la déambulation non-stop dans des environnements de synthèse divers et variés, le tout initialement présenté sur le petit écran de nos Game-boy des années 90.
Pokémon Go, c’est le même principe, à l’exception près que le terrain de chasse se retrouve désormais être la réalité, et qu’il s’agit dorénavant de capturer les mignonnes bestioles dès que votre téléphone vibre, vous demandant un habile jeter de pouce pour envoyer la Poké-ball droit dans le nez du Pokémon, qui finira avec un peu de chance dans votre arsenal, pour ensuite le faire combattre dans des arènes, retrouvées sur les lieux emblématiques de nos environnements quotidiens.
Partisan ou détracteur du retour en force de Pokémon, il faut tout de même avouer que l’adaptation de la technologie de réalité augmentée trouve ici un terrain fertile, et une véritable application qui, quoi qu’en diront les plus obtus, a fait sortir plus d’un nerd de chez lui.
Lumière, forme et matière
Si la technologie trouve ses acheteurs dans le développement de diverses solutions commerciales, les usages de la réalité augmentée servent des buts plus altruistes, à l’image du projet Manao, développé au centre Inria de Bordeaux et projetant d’étudier les interactions entre lumière, forme et matière. Les objets d’étude ? Des pièces archéologiques qui, grâce à la technologie, sont reconstituées numériquement à leur état d’origine.
Graffiti et Street Art
Du blase tracé au marqueur uniquement compréhensible de son auteur aux fresques ornementales nouvelle génération, le graffiti fait depuis des générations partie de notre quotidien. Véritablement intégré dans le patrimoine culturel contemporain, il devient même l’élément séducteur et signalétique de certains événements annuels, à l’image du Voyage à Nantes et de ses fresques remarquables.
A l’avant-garde depuis 2011, la collaboration « Re+Public » réunie The Heavy projets, basé à Los Angeles, et PublicAdCampaign de New York dans de nouvelles formes d’arts urbains.
Que pourrait donc amener la réalité augmentée aux marqueurs et bombes capsées ?
Le test virtuel, évidemment.
Avant d’aller graffer, rien ne vaut un bon petit training. Souvent c’est sur papier, sur toile, sur carton, histoire d’être sûr de son coup, car une rature à l’échelle d’un mur, ça fait un peu tâche.
Bien conscient du problème, Kingspray graffiti simulator offre la possibilité aux graffeurs amateurs et chevronnés de passer leurs créations au banc du test virtuel, et tout y est, texture du mur, gammes colorimétriques et bandes son personnalisées.
A suivre…
La réalité virtuelle augmentée est-elle innovante pour l’homme ?
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Illustration 3D en tête de billet : Qualcomm, San Diego, USA, 2014 – The Heavy Projects et PublicAdCampaign © Re-Public
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Lieu
- The Pokémon Company
- Tokyo, Japon