K-Line Planet : un plan de transition environnementale ambitieux
S’appuyant sur les données de son Bilan Carbone® 2019, la démarche K-Line Planet ambitionne de réduire de 30% ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030 et de 80% en 2050.
Le secteur du bâtiment a un rôle majeur à jouer dans la transition écologique. Il représente à lui seul en France 18 % des émissions de gaz à effet de serre, soit le 3ème secteur après ceux du transport (29 %) et de l’agriculture (21 %).
Introduite par la Loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte (LTECV) en 2015, la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) est la feuille de route de la France pour lutter contre le changement climatique.
K-Line veut s’inscrire dans la stratégie Bas Carbone
En tant qu’entreprise industrielle leader dans son secteur d’activité, K-Line veut s’inscrire dans cette stratégie Bas Carbone et être un acteur engagé. A travers son plan K-Line Planet, l’entreprise souhaite ainsi (r)éveiller la conscience de ses collaborateurs et celle de tout son écosystème de clients et fournisseurs, au sein d’une grande chaîne de valeurs et d’objectifs communs. Le programme K-Line Planet ambitionne de réduire de 30 % ses émissions de gaz à effets de serre dès 2030, puis de 80% en 2050.
« Nous avons un plan d’actions ambitieux mais tout n’est pas écrit. Grâce aux collaborations, l’avenir n’est pas figé, il va falloir être innovant, c’est une main tendue à ceux qui veulent nous aider, et contribuer avec nous à accélérer la transition environnementale de notre secteur. Il est important de jouer collectif pour améliorer la filière et le monde de demain. »
Christophe Klotz, Directeur RSE, Groupe Liebot
K-Line Planet : une stratégie en 5 axes prioritaires
K-Line est la première entreprise dans le secteur de la fenêtre à avoir réalisé et diffusé sur le site de l’Ademe son Bilan Carbone® 2019 accompagné de son plan de transition. Pour son bilan, l’entreprise a pris en compte toute sa chaîne de valeurs, en y intégrant ses activités amont et aval, pour évaluer au plus juste ses émissions de gaz à effet de serre directes et indirectes.
A l’issue de cette première étape, K-Line a été sélectionnée par l’Ademe pour participer à l’expérimentation Expedite afin de tester une méthode de décarbonation des consommations énergétiques de l’industrie française. En 2022, K-Line a ainsi fait partie des 2 seuls industriels français retenus par l’Ademe pour évaluer la pertinence des actions menées au regard des objectifs de réductions fixés avec la méthodologie ACT Pas à Pas (Assessing Low Carbon Transition).
Le Bilan Carbone® de K-Line s’établit à 208 360 tonnes CO2e/an pour 2019. Pour atteindre son objectif de -30% en 2030, K-Line a défini un plan de transition en 5 axes majeurs, déclinés en plus de 20 chantiers prioritaires afin d’impliquer tout son écosystème, et donner des objectifs de réduction précis à court et moyen termes :
- Evaluer pour mieux agir
- Réussir notre transition énergétique
- Réduire les emballages et réutiliser les matériaux
- Eco-concevoir
- Maîtriser la fin de vie du produit.
K-Line finalise son Bilan Carbone® 2022
En 2023, K-Line est en train de finaliser son deuxième Bilan Carbone® pour l’année 2022 et prévoit d’évaluer l’ensemble de son plan de transition au regard du référentiel ACT Evaluation.
« Demain, le produit parfait sera celui à l’empreinte environnementale la plus basse possible. C’est une vraie demande des clients et en tant que fabricant de menuiseries, nous nous devons donc de continuer à nous inscrire dans une dynamique vertueuse et initier des collaborations au sein d’actions toujours plus responsables. »
Olivier De Longeaux, Directeur général, K-Line
K-Line s’engage en 7 étapes du cycle de vie des menuiseries
L’analyse du Bilan Carbone® a permis à K-Line d’identifier les postes les plus émetteurs de gaz à effet de serre selon les étapes du cycle de vie d’une menuiserie en aluminium. K-Line a ainsi fait le choix d’agir sur tout le cycle de vie d’un produit, jusqu’à sa fin de vie, et non uniquement lors de sa fabrication ou sur son matériau.
Pour que son action soit optimale, l’entreprise indique qu’elle a choisi d’impliquer fortement l’ensemble de son écosystème (fournisseurs, clients, transporteurs…), à travers une collaboration renforcée et transparente.
1 – Agir sur l’approvisionnement en matières premières
Les approvisionnements représentent un puissant levier de réduction du poids carbone. Les matières premières (aluminium et vitrage) pèsent ainsi 86 % des émissions de gaz à effet de serre de K-Line.
L’entreprise est déjà engagée dans la démarche Alu+C- lancée par le syndicat SNFA. Toutes ses billettes en aluminium sont aujourd’hui produites en Europe et labellisées Alu+C-. Cette démarche permet dès à présent d’optimiser l’empreinte carbone de l’aluminium à la fois sur l’approvisionnement et le processus de filage.
Pour diminuer significativement l’impact de ses approvisionnement aluminium, K-Line profitera dès 2025 de l’aluminium bas carbone produit par Coralium, la première fonderie bas carbone de France développée par les familles Lienot et Corre. L’utilisation de l’aluminium recyclé plutôt que de l’aluminium primaire permet une réduction significative du C02e de -95%.
2 – Agir lors de la fabrication des menuiseries
De la conception à la fabrication, en passant par le tri des déchets ou les déplacements des collaborateurs, tous les postes à fort impact carbone ont été revus. Le premier levier, actionné dès 2021 concerne la réduction des dépenses énergétiques dans les usines et au siège de K-Line avec plusieurs millions d’euros investis :
- 100% des éclairages en LED à l’intérieur des bâtiments d’ici fin 2023,
- basculement de 100% des chariots élévateurs à gaz vers des chariots électriques
- pour supprimer les 10 000 bouteilles de gaz consommées annuellement.
La mise en place d’un plan de sobriété en 2022 s’appuyant sur une démarche de mesure des consommations énergétiques ont permis de réduire de -28% les consommations de gaz entre 2021 et 2022. Ces démarches s’accompagnent également de l’installation de 12 000 m2 de panneaux photovoltaïques sur l’ensemble des sites.
- 86% des déchets industriels sont dès à présent revalorisés. Ainsi en 2023, ce sont 4 200 tonnes de déchets qui seront recyclées grâce au développement de filières locales de réutilisation et de recyclage, tel que le Groupe Génération Bien Construire (GBC) qui revalorise les feuillards sous forme de blocs de construction innovants.
Au niveau des produits, la volonté d’agir est également très forte puisque K-Line s’engage à rendre toutes ses nouvelles fenêtres 100 % démontables et 100% valorisables. Cet engagement majeur, qui fait partie intégrante de la stratégie d’éco-conception de l’entreprise, est extrêmement complexe à mettre en place mais indispensable. Toutes les nouvelles menuiseries K-Line devront ainsi présenter une empreinte carbone plus faible que les produits qu’ils remplacent.
3 – Agir sur les transports de l’amont à l’aval
Le transport représente près de 6% des émissions de gaz à effet de serre du bilan carbone K-Line. En privilégiant des fournisseurs régionaux et en favorisant l’implantation des plus éloignés à proximité de ses sites de production, K-Line a réduit de manière significative l’empreinte carbone de son transport, dont le gain est évalué à 900 tonnes CO2 e/an.
En ce qui concerne la livraison de ses produits, l’entreprise incite ses transporteurs à utiliser un carburant moins émissif. Deux transporteurs ont déjà basculé, sans avoir à changer leurs camions, vers un biocarburant HVO (Huile Végétale Hydrotraitée) fabriqué à partir d’huiles végétales et de graisses animales.
En 2023, 33 % des kilomètres parcourus pour livrer les menuiseries K-Line le seront avec du HVO, réduisant drastiquement de 50 à 90 % les émissions de gaz à effet de serre, soit une réduction d’environ 220 à 400 tonnes CO2 e/an.
4 – Agir sur la mise en œuvre sur les chantiers
K-Line s’engage sur tous les chantiers où ses produits sont mis en œuvre, sur le traitement des déchets et des emballages. Depuis 2019, l’entreprise propose une prestation gratuite de récupération des palettes bois reçues par ses clients en vue de leur réutilisation. Ainsi, plus de 35 000 palettes ont été collectées, remises en état et réutilisées pour livrer de nouvelles menuiseries, soit l’équivalent de 56 000 arbres préservés.
La société compte aller encore plus loin et affiche son ambition de sortir du plastique d’emballage et de livraison dans les 5 prochaines années. Une réflexion est en cours avec les fournisseurs d’emballages pour trouver des alternatives pouvant remplacer le plastique, tout en composant avec des difficultés majeures, notamment dues au stockage des menuiseries en extérieur.
En parallèle, K-Line teste la récupération des films et des calages de protection utilisés pour la livraison des menuiseries, avant de la généraliser à l’ensemble de sa clientèle. L’objectif est de réutiliser les calages en parfait état et de recycler les films via la boucle de recyclage des sites de production.
5 – Agir lors de l’exploitation des bâtiments
Dans une récente étude concernant la maison individuelle, K-Line a constaté que ses fenêtres représentaient seulement 3% de l’impact carbone des composants du bâtiment. Néanmoins, elles participent pleinement à la performance globale de ce dernier, grâce à leurs hautes performances thermiques, qui combinées avec leur transmission lumineuse optimale, limitent les besoins de chauffage et d’éclairage artificiel.
Le concept de menuiserie intelligente, développé avec l’application K-Line Smart Home, va plus loin et permet une gestion plus fine de la consommation de la maison, aussi bien en hiver en favorisant les apports de chaleur extérieure, qu’en été en limitant les besoins en climatisation grâce à son concept Airflow qui vise à profiter intelligemment du rafraîchissement nocturne.
6 et 7 – Agir lors de la déconstruction et sur la fin de vie des menuiseries
En droite ligne avec la démarche de Valobat, à laquelle l’entreprise participe activement, K-Line travaille sur le recyclage et la réutilisation des composants de ses menuiseries (aluminium, vitrage…).
Depuis 3 ans, différents tests de récupération directement sur les chantiers, et de récupération des déchets d’usine, ont été réalisés afin de tester une boucle fermée.
- L’aluminium est directement réutilisé par K-Line, dans ses profilés, via une boucle de recyclage interne avec certains fournisseurs.
- Le verre est quant à lui redirigé vers la filière de recyclage de Saint Gobain.
Ces premiers tests de « boucle fermée » sont indispensables afin de baisser le poids carbone de l’aluminium, en attendant le lancement de Coralium, la première fonderie bas carbone en France, dont K-Line va bénéficier pleinement et qui va permettre de baisser drastiquement le poids CO2 des profilés aluminium. Notons que l’aluminium recyclé émet environ 95 % de CO2 e/an en moins que l’aluminium primaire.
Livres
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