Éléphant Rouge de Bibi à la ZOA de Bourg-en-Bresse

Éléphant Rouge est une intervention lumière dans l’espace public créée par Bibi. Ce totem géant est constitué de 800 bidons polyéthylène recyclés immédiatement identifiables. Du haut de ses 5 mètres, le Babar des thermoplastiques est une nouvelle hallucination visuelle du bestiaire urbain de Bibi.

Éléphant Rouge de Bibi

Hier, le monde rêvait d’Éléphants Roses, aujourd’hui ils sont rouges. Ses yeux verts interpellent le public qui découvre son nouvel habitat : le zoo des Villes.

Éléphant Rouge est à la fois un Objet Lumière, une installation d’Art Plastique, une Sculpture Jouet et un Mythe Urbain Moderne.

Il s’est déjà promené à Lyon, à Shanghai, à Montréal, à Lausanne, à Essen…

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Depuis 1991, une démarche singulière

Bibi recherche les formes cachées – tant animales qu’anthropomorphes – dans les objets du quotidien ; c’est particulièrement la Lumière qui lui sert de révélateur.

L’alchimie que forment la paléontologie, la pratique de l’apnée et ses études d’orthopédie l’ont amené à se questionner sur les rapports de l’homme avec la « nature » et surtout ses natures.

Son travail s’articule ainsi autour de plusieurs thèmes majeurs : l’Enfer, l’Arche, la Chasse, le Bibigloo…

Le plastique et Bibi

Le médium privilégié pour synthétiser ces points de vue est le plastique recyclé.

En utilisant des accessoires familiers conçus dans cette matière éminemment contemporaine, le plastique, ses œuvres sondent notre rapport à notre environnement et notre capacité à affronter nos contradictions concernant nos déchets.

Sa démarche questionne aussi notre perception de l’espace public.

Ses installations, pérennes ou éphémères, mettent le plus souvent en scène un bestiaire magique qui dévoile la convergence entre les objets plastique et les formes animales.

Pourquoi le plastique ?

Parce que si la bipédie, la fabrication d’outils, le rire et la conscience de soi ne sont plus aujourd’hui le propre de l’homme, celui-ci est à chercher ailleurs.

Le propre de l’homme est sans doute sa phénoménale capacité à s’autodétruire, à concevoir des artifices et des déchets inutiles et improbables.

Le plastique est partout, les multiples sont la norme dans la vie courante comme dans l’art contemporain.

Le plastique est le 5ème élément, symbole de l’Anthropocène pour l’archéologie du futur.