Édouard Ferrari : de l’informatique à la création de start-ups
Quel est votre parcours de formation ?
Édouard Ferrari : j’ai une formation technique en informatique. Je suis sorti d’Epitech à Paris en 2011. C’est une école ou nous n’avons pas de cours magistraux. Le premier jour, on nous demande de développer quelque chose. On nous oblige à chercher pour apprendre et à aller voir sur Internet pour travailler très rapidement. Je suis un pur produit de la tech.
Comment êtes-vous entré dans l’univers des start-ups ?
Édouard Ferrari : ma première expérience date d’une alternance lorsque j’étais encore à Epitech. J’ai tout de suite particulièrement apprécié travailler dans un monde de la débrouille où nous essayons d’avoir un maximum d’impact avec peu de ressources.
Quelles sont vos premières expériences pros ?
Édouard Ferrari : ensuite, j’ai travaillé pour Rue du Commerce.com pendant quelques années. Puis, le père d’un de mes amis m’a proposé de monter la boîte Summview. Son but : développer des applications mobiles en marque blanche pour les ayants droit télévisés.
J’ai ensuite travaillé pour Ventes Privée.com à Lyon. Ma mission : réduire la dette technique des entrepôts liés à l’informatique. Il y en a 22 en Europe. Nous avons réussi à créer de vraies équipes qui ont donné tout ce qu’elles pouvaient pour aider les entrepôts.
Comment êtes-vous arrivé à créer votre boîte ?
Édouard Ferrari : j’ai suivi un Executive MBA à l’EM Lyon. Ça m’a ouvert Les chakras. Ça m’a appris ce qu’était le business. Comment faire tourner une boîte ? Quels sont les différents rouages d’une entreprise ? Comment est-ce qu’ils s’articulent ? Comment peut-on travailler dessus pour créer de la valeur ? Ce n’est pas forcément lié à l’argent, c’est aussi rencontrer des personnes, travailler sur un projet qui nous passionne, monter une équipe avec qui tu as confiance. Je décide alors de me spécialiser dans l’entreprenariat.
Quelle autre passion avez-vous ?
Édouard Ferrari : en plus de ma passion pour l’informatique, je suis un grand passionné d’aéronautique. Depuis cinq ans, je volais à l’aérodrome de Lyon-Bron par plaisir. Je voulais trouver quelque chose qui ait du sens pour tous les aspects écologiques. Et à la fois être sûr qu’il y avait un business suffisamment important pour que la boîte évite de terminer comme mon expérience précédente.
Quel a été l’élément déclencheur pour utiliser des drones ?
Édouard Ferrari : je tombe par hasard sur la vidéo des 50 ans d’Intel avec 1218 drones en 2019. Sur celle-ci, on voit le monde qui tourne dans le ciel. Je reste bouche bée !
Comment peut-on faire ça avec des drones ? Leurs trajectoires ont été calculées et programmées ?
Comment avez-vous compris que votre projet était faisable ?
Édouard Ferrari : pendant six mois, j’ai cherché. Techniquement, Intel a des puces Wifi qui s’interconnectent en mesh. Du coup, ils connaissent précisément la position relative de chaque appareil. De mon côté, j’ai rassemblé les informations. Le plus fiable est d’utiliser le GNSS RTK pour qu’un drone puisse connaitre sa précision aux centimètres prêts. Donc, c’est faisable et je peux le faire.
Propos recueillis par Vincent Laganier le 10 novembre 2021 à Villeurbanne.
A suivre…
Allumee, pour des spectacles son et lumière avec drones
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