Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, conception lumière de Cosil

Derrière la façade sculptée par Auguste Rodin, la fondation Jérôme Seydoux-Pathé est un nouveau bâtiment en lumière de l’architecte Renzo Piano, RPBW. Il regroupe sur sept niveaux :

• les bureaux de la Fondation,
• les archives,
• un centre de documentation et de recherches,
• un espace dédié aux expositions,
• une salle de projection Charles Pathé de 68 places dédiée au cinéma muet.

Le bâtiment de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, tout en rondeur, s’étend sur une surface de 2200 mètres carrés. Il s’intègre dans une cour intérieure entourée de plusieurs immeubles parisiens.

Lumière sur la fondation Jérôme Seydoux-Pathé

« Le soir, depuis l’entrée, le regard traverse la salle à rez-de-chaussée et se dirige vers le jardin situé au-delà du bâtiment » décrit Gérard Foucault, concepteur lumière et gérant de Cosil. « Les bouleaux se rapprochent  virtuellement. Pour faciliter ce principe, les fonds sont « léchés » avec des projecteurs linéaires et les arbres « douchés » selon le principe du « moon lighting », comme au clair de Lune.

Au premier étage se trouve l’exposition permanente. 150 des 400 appareils et projecteurs cinématographique collectionnés autour de l’histoire de Pathé. Il y a aussi des phonographes et des appareils amateurs des années 1970.

Éclairer l’utile et l’agréable

« Éclairer là où c’est nécessaire. Ainsi se traduisent les principes utilisés pour éclairer les salles de ce bâtiment » résume Gérard Foucault. « Les outils privilégiés pour cette mise en lumière sont :

• les downlights,
• les wall washer,
• le confort visuel,
• la température de couleur neutre ».

Les deux étages au-dessus de la fondation Jérôme Seydoux-Pathé sont consacrés aux très nombreuses archives de Pathé. Depuis sa création en 1896, il a produit :

• plus de 10 000 films, dont 9 000 muets,
• des documents imprimés,
• des appareils et des accessoires cinématographiques,
• des objets divers,
• des archives administratives et juridiques de Pathé.

Une bibliothèque d’ouvrages et de périodiques offre un espace de consultation et de documentation. Il est accessible aux chercheurs ainsi qu’à l’ensemble des publics intéressés par l’histoire du cinéma, sur rendez-vous. « Seules des appliques et suspensions dessinées par le studio RPBW complètent le projet architectural » dans cet espace, décrit Cosil.

Gérard Foucault : « La salle de projection polyvalente est équipée d’appareils d’éclairage dissimulés dans le plénum. Des faisceaux de projecteurs accompagnent les spectateurs jusqu’à la scène ».

Ainsi, l’ancien théâtre voit son site préservé. Une reconversion réussie pour ce lieu dédié à l’histoire du cinéma.

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