Miguel Chevalier, le monde des pixels interactifs à Paris
Pour la première fois, Miguel Chevalier, l’un des pionniers français de l’art numérique depuis 1978, présente sa plus grande exposition monographique à ce jour à Paris, au sein du Grand Palais Immersif.
Une œuvre captivante qui explore les relations entre l’art, la technologie, l’interaction humaine et l’intelligence artificielle – IA. Une de ces belles expositions où l’on reste plusieurs heures.

Au sommaire
- Pixels de Miguel Chevalier, parcours progressif et univers interactif
- Jouer avec la réalité et les interactions monumentales
- CyberEspace – Data Landscapes, de Miguel Chevalier
- Maillages cosmiques, de Miguel Chevalier
- Une exposition à ne pas rater
- Grand Palais Immersif de Paris : Où se loger proche ?
- Infos pratiques sur l’exposition
- Approfondir le sujet
- Commentaires
Pixels de Miguel Chevalier, parcours progressif et univers interactif
Petit à petit, dans un parcours organisé crescendo sur les deux étages et les 1 200 mètres carrés de l’ancienne salle modulable de l’Opéra Bastille, l’artiste nous fait entrer dans son vaste univers artistique pluridisciplinaire aux couleurs vives et à l’esthétique abstraite, abordable et inspirée de la nature.

Un univers de lignes, de points, de fractales colorées, de motifs géométriques, d’œuvres interactives. Dans tous les cas, le spectateur est déclencheur, acteur et sujet. Alors, l’œuvre devient une expérience unique et personnelle. On se prend au jeu de l’appropriation ludique, du selfie et de la vidéo.

Jouer avec la réalité et les interactions monumentales
L’artiste pionnier français de l’art numérique nous présente ses tableaux numériques interactifs en temps réel. Ses sculptures et impressions 3D explorent les systèmes de vidéosurveillance et interrogent la notion d’autoportrait. Ces œuvres algorithmiques synthétisent la réalité.


L’artiste crée son propre univers numérique critique du rapport de l’homme à la technologie lorsqu’il utilise l’intelligence artificielle générative. Il incite les visiteurs à réfléchir sur leur relation à l’innovation.



Les œuvres lumineuses sont pensées comme des totems à travers le parcours. Ses tirages grand format sont extraits de ses œuvres numériques projetées.

Mais ce sont deux œuvres interactives monumentales vidéoprojetées qui marquent encore plus nos esprits : deux pièces accompagnées magnifiquement de créations musicales originales et envoûtantes du compositeur Thomas Roussel, pionnier du style techno-symphonique.
CyberEspace – Data Landscapes, de Miguel Chevalier
Une œuvre vidéo monumentale immersive dans l’espace du lieu. Elle plonge le spectateur dans un voyage infini à travers l’architecture complexe du cyberespace, d’une ville virtuelle, rendant perceptibles les flux, les réseaux filaires et les échanges de données qui y circulent. Ainsi, les réseaux s’entrelacent et se superposent, créant des effets cinétiques hypnotiques.

Maillages cosmiques, de Miguel Chevalier
C’est la pièce maîtresse de l’exposition. Elle évoque les thèmes de la connexion et de l’interdépendance. Cette installation monumentale de réalité virtuelle générative et interactive de 400 mètres carrés clôture magistralement l’exposition. Là encore, le thème récurrent de l’arrtiste est présent, les flux et les réseaux invisibles qui nous entourent se matérialisent.


Les visiteurs/spectateurs sont immergés dans l’image monumentale interactive. Ils deviennent acteurs de la modification de l’espace, au sol comme sur l’écran monumental sur les parois de la salle, miroir de nos agissements.

30 motifs de maillages, de réseaux de lignes et de courbes se succèdent chaque minute, déformés et redimensionnés en temps réel par nos déplacements, créant un moment et un espace unique et personnel.


On s’amuse à être le maître de l’image monumentale par comparaison aux immersions passives dans les œuvres vidéo et monumentales de Bill Viola. Ce maître de l’art vidéo disparu il y a quelques mois avait présenté une superbe rétrospective de 2014 au Grand Palais – Galeries nationales à Paris.

Une exposition à ne pas rater
Tout comme l’avait été l’exposition innovante et interactive d’artistes numériques japonais et internationaux, Au-delà des limites du collectif teamLab, en 2018 à la Grande Halle de la Villette à Paris, Pixels est une exposition qui, nous l’espérons, fera date. C’est une célébration de la créativité originale, à l’ère numérique, d’un artiste pionnier français. Un moment sortant du carcan de ces expositions immersives commerciales qui, petit à petit, se banalisent inexorablement.

Grand Palais Immersif de Paris : Où se loger proche ?
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- Choisir vos dates.
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Infos pratiques sur l’exposition
- Miguel Chevalier, Pixels
- Du 5 novembre 2024 au 21 avril 2025
- Grand Palais Immersif
- 110, rue de Lyon
- 75012 Paris
Accessibilité
L’exposition est adaptée à tous les âges et aux personnes à mobilité réduite.
Transports en commun
Le Grand Palais Immersif est situé à proximité de la place de la Bastille, ce qui le rend facilement accessible en transports en commun.
- Métro : station Bastille, lignes 1, 5 et 8.
- Bus : station Bastille, lignes 29, 69, 87 et 91.

Billetterie
Il est recommandé de réserver vos billets en ligne, sur le site officiel du Grand Palais Immersif.
Vous pouvez trouver des informations et réserver aussi sur des sites de vente de billets en ligne.

Approfondir le sujet
- L’Origine du Monde de Miguel Chevalier, Grand Palais, Art Paris
- D’un rêve à l’autre, Miguel Chevalier
- Voûtes Célestes à l’église Saint-Eustache
- Site officiel de Miguel Chevalier
Photo en tête de l’article : Grand Palais Immersif Paris, Miguel Chevalier Pixels – CyberEspace – Data Landscapes – exposition, Opéra Bastille, Paris, France © Miguel Chevalier
Lieu
- Grand Palais Immersif
- Paris, France