Olafur Eliasson : Contact
J’entre alors dans le dernier espace, Contact, du nom de l’exposition d’Olafur Eliasson. Une ligne jaune-orangé horizontale ceinture les murs à deux mètres de hauteur environ. Je sens que pour avancer, il me faut faire un effort. Le sol est incliné en pente douce, tel le sommet d’une sphère géante.
Vers le point culminant de l’espace, je contemple le paysage de cette ligne apaisante. Plusieurs personnes se photographient entre elles ou font un selfie. Qu’est-ce que l’on ferait sans un téléphone portable aujourd’hui, j’en viens à penser…
Sa couleur monochromatique m’empêche de m’endormir. Un orange qui provient d’un ruban LED capoté d’un diffuseur linéaire. Pour limiter la lumière parasite avec le reste de l’espace peint en noir, cette source de lumière est placée en arrière d’une fente horizontale.
L’espace utilise encore des miroirs, mais ici sur deux plans à 90°. C’est l’événement du parcours Olafur Eliasson le moins bien finalisé à mon goût.
- Le miroir est ici réalisé en panneau et l’on voit vraiment le calepinage des plaques.
- Le plafond utilise un tissu noir tendu avec une trame de fixation suspendue au vrai plafond qui transparaît au-dessus.
- L’épaisseur de la ligne lumineuse n’est pas parfaitement constante.
Dommage pour le mystère de la perception.
Je vous laisse découvrir la suite de l’exposition in-situ avant le 16 février 2015.
En restant au sous-sol, allez cheminer dans l’installation pérenne Inside the horizon d’Olafur Eliasson.
Parcourir l’exposition Contact
- Touch, une météorite sous la lumière
- Parallax planet, vers l’architecture
- Map for unthought thoughts
- Double infinity
- Inside the horizon, une architecture à vivre
- Plan de l’exposition
- Site de l’artiste
Approfondir le sujet
- Exposition au château de Versailles
- Exposition à la Tate Modern de Londres
- Plus d’articles sur Olafur Eliasson
Waterfall de Olafur Eliasson aux jardins de Versailles, l’eau liquide
Lieu
- Fondation Louis Vuitton
- Paris, France