Shadowland de Pilobolus en ombres chinoises, Maison de la Danse
Le conte commence par du théâtre d’image. Sans parole, les danseurs miment le début de l’histoire. Puis, l’une d’elle s’endort. Son rêve apparait en ombre chinoise sur un petit écran derrière elle. Inversion des ombres avec une lampe à incandescence placée devant l’écran. L’ombre passe du devant à l’arrière de l’écran. Il se retourne et devient espace de lumière comme par magie. Bienvenue au spectacle Shadowland de la compagnie Pilobolus présenté à la Maison de la Danse de Lyon dernièrement.
Shadowland et échelles d’ombres chinoises
Le spectacle de Pilobolus est un jeu constant de trois échelles :
- échelle humaine par rapport à la taille de l’écran, petit ou grand.
- échelle spatiale par rapport aux danseurs, circassiens et performeurs.
- échelle temporelle par la compression due à l’enchainement des images.
Teaser video de Shadowland
Cadrage sur écran pour le spectacle de Pilobolus
Pour cadrer la lumière sur l’écran, le danseur contemporain utilisent :
- des coupes flux qui masquent la lumière et resserrent l’espace,
- des cadres qui créent une impression d’espace 3D sur l’écran.
Le passage au noir sur l’écran permet de changer le placement des danseurs et d’ouvrir sur une nouvelle séquence du spectacle.
Éclairage et création des ombres chinoises
En fond de scène, un vidéo projecteur est installé au niveau du plateau. L’écran est placé à 5,30 mètres de celui-ci.
Il projette un espace de lumière blanche pour les séquences en ombres chinoises.
Ce dernier peut prendre quelques couleurs mais le principe est de ne pas projeter une image.
D’autres projecteurs – Source Four et des PAR – en latéral et en douche créent l’atmosphère scénique pour autres parties du spectacle.
Reportage sur la compagnie en anglais
Approfondir le sujet
Lieu
- Maison de la Danse
- Lyon, France