« Un estación de luz » workshop EILD 2014 à Medellin

Le workshop EILD 2014 « Un estación de luz » s’est déroulé du 1^er au 5 novembre 2014. C’était dans les anciens ateliers de chemin de fer de la région d’Antoquia à Bello, une commune située au Nord de Medellin.

Dans le cadre de l’Encuentro Iberoamericano de Lighting Design – EILD 2014 – ce workshop fut coordonné par Ignacio Valero, Espagne. Avec ses termes, il nous raconte cette aventure collective et lumineuse :

« Tout d’abord, il faut mentionner les chefs de projet, tous merveilleux :

• Víctor Palacio, Mexico,
• Mónica Lobo, Brésil,
• Rafael Leao, Brésil,
• Jorge Jaramillo, Colombie,
• Ana Bustamante, Colombie,
• Claudia Paz, Pérou ».

Les défis

« Le workshop a soulevé d’entrée quelques défis :

• L’espace de travail était très grand. Il n’avait pas pu être visité auparavant.
• Nous sommes arrivés seulement deux jours plus tôt. L’espace devait être partagé par toutes les équipes.
• Nous ne pouvions pas demander d’équipement d’éclairage spécifique.
• Nous avons travaillé uniquement avec le matériel et les moyens mis à notre disposition par les sponsors du workshop : EPM, Luxycon, iGuzzini, Lamp, Tronex, Targetti, Deltalight, Saveco.

Pour relever ces défis, la stratégie que nous avons suivie était le travail d’équipe. Nous pouvons ainsi dire que l’atelier fut un exercice de co-création ».

Thèmes du workshop lumière

« Nous avons assez rapidement décidé de travailler sur quatre thèmes :

• La nature : parce que la nature était très présente dans l’espace. Les ateliers avaient été abandonnés depuis plus de cinquante ans. La réalité actuelle était intermédiaire entre l’artificiel et le naturel.
• La mémoire : tout l’endroit était rempli d’évocations du passé, ainsi que du passage du temps. Nous avons compris que cette question était également importante.
• La maison : l’architecture elle-même et son expression étaient une question clé pour expliquer l’espace.
• Les invités : finalement, nous sommes nous-mêmes des invités dans ce lieu. Nous, les gens d’aujourd’hui, nous nous sommes appropriés cet espace comme des intrus, des envahisseurs ».

Expérimenter avec la lumière

« Ces quatre thèmes sont devenus quatre couches de lumière. La prochaine tâche a été, par équipes, d’expérimenter avec la lumière pour trouver un moyen de raconter visuellement chaque sujet ».

La nature

« Cette couche de la lumière a été dirigée par Victor Palacio. Il a travaillé avec diverses nuances de vert, avec d’autres réalités naturelles comme les reflets dans les flaques d’eau, avec des ombres projetées ».

« Dans la programmation dynamique réalisée avec le système de pilotage, la nature apparaissait et disparaissait, formant un cycle lent ».

La mémoire

« Cette couche a été dirigée par Ana Bustamante. Elle a identifié 25 traces de mémoire qui ont travaillé avec la lumière située à l’intérieur des choses, toujours dans les tons de blanc et de niveaux très faibles, comme un souvenir. Cette couche fixe n’avait pas de lumière dynamique ».

La maison

« Cette couche a été dirigée par :

• Rafael Leao dans la grande nef diesel.
• Jorge Jaramillo dans la petite nef, appelée « sala de hornos ».

« La stratégie visuelle suivie a été très simple et claire : expliquer toute l’architecture en choisissant seulement deux types d’éléments de construction ».

« Dans la grande nef diesel une séquence de piliers en façade et des fosses pour la réparation des trains ont été choisies ».

« Dans la « sala de hornos » ont été choisis une séquence de piliers et des corridors. Cet effort de sélection d’un minimum d’éléments était très important pour intégrer par la suite les autres couches de lumière ».

Les invités

« L’invité de la salle diesel a été dirigé par Monica Lobo. L’invité de la “sala de hornos” a été dirigé par Claudia Paz ».

« Les invités sont des jeux libres de lumière et de couleur. Ils sont une métaphore de notre présence comme « envahisseurs » de l’espace, mais ils doivent être compatibles avec le lieu et le reste du projet ».

« L’invité de la salle diesel était un jeu simple et efficace d’ombres et de couleurs qui a servi à marquer l’entrée ».

« L’invité de la « sala de hornos » était un objet abstrait basé sur la couleur dynamique et la texture des matériaux qui dialoguait avec les fours alors éteints ».

« Finalement, le montage de toutes les couches a été fait avec un pilotage dynamique, avec un cycle de trois minutes. Le poids des unes et des autres était différent, contribuant ainsi à raconter une histoire du lieu ».

« Je dois dire que l’expérience était vraiment magnifique, un travail d’équipe vraiment inspirant dont tout le monde se souviendra pendant longtemps ».

Participants

• Carlos Alberto Alcaraz, Colombie
• María Pía Andrade Salcedo, Chili
• David Armas, États-Unis
• Daniel Esteban Cabrera Enríquez, Colombie
• Nelson Andrés Castro Rodríguez, Colombie
• Maria Teresa Cuellar Rendón, Colombie
• David Alejandro Flórez, Colombie
• Daniel Giovanni Gallón Loaiza, Colombie
• Claudia Gómez, Colombie
• Juan Martín Hoyos Manzur, Colombie
• Nicolás Ibarra, Argentine
• Ruth Natali Inga, Pérou
• Silvia Mónica Jiménez Robles, Mexique
• Alejandra Jiménez Zapata, Colombie
• Elsa Leyva, Mexique
• Maria José Luco Korn, Chili
• Nathalie Marin Cadavid, Colombie
• Jesús Alberto Martínez García, Colombie
• Alejandro Martínez Jaime, Mexique
• Juan Carlos Martínez Niño, Argentine
• Fernando Daniel Mazzett, Argentine
• Alberto Mendoza García, Mexique
• Carolina Pedraza Guevara, Mexique
• Mauricio Ramírez, Colombie
• Juan Manuel Ramírez, Colombie
• Lorena Rosario Raymundo Reyes, Mexique
• Guillermo Ríos Mora, Mexique
• Jerónimo Ríos Sánchez, Colombie
• Fernanda Sucar Aboumrad, Chili
• Gloria Elena Taborda Raigoza, Colombie
• María Aurora Tostado Jiménez, Mexique
• Jaime Valenzuela, Chili
• Carlos Villa Bernal, Colombie

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Photographies : Levo Studio et Anne Bureau